Nuages

Ont-il une origine que ne l’on connaît pas ?
Sont-ils des malheureux, dont passés à trépas ?
Flottant haut dans les cieux d’une grâce égale à un ange,
Ils regardent notre monde, corrompu et étrange.

Peut-être que la pluie révèle plutôt des larmes,
Les péchés de l’humain causent du tort dans leurs âmes.
Ou est-ce pour pleurer leurs défunt compagnons,
Pour faire place au Soleil, de ses ardents rayons ?

Et que pouvons-nous dire quand il s’agit d’orage ?
Est-ce donc un moyen de faire parler leur rage ?
Et que pouvons-nous dire quand il vint à neiger ?
Peut-être un signe de paix, signe de sérénité ?

Le vent doit être pour démontrer leur présence,
Et la grêle doit être pour montrer leur puissance.
Comme l’Homme régnant sur Terre, ils demeurent dans les cieux,
Et le feront toujours, au-dessus de nos yeux.