[Parlé, sans musique, voix rassurante d'une femme :]
Installe-toi
N'aies pas peur
Je vais te conter une histoire
Installe-toi
Sous les draps
Tu es en sûreté avec moi

Il n'y a pas si longtemps était une enfant
Une enfant sage, la

Des gants de foot pour un gardien Ils sont dans leur pochette, ils sont assez gros mais à la taille de mes mains, ils me les protègent lorsque je sauve mon équipe en arrêtant la frappe de mon adversaire. Quand

– Oh, belle-maman, une si belle robe pour moi ?
– Oui mon enfant, faite par mes propres doigts
– Ça par exemple ! Vous êtes une vraie fée »

La reine, penchée à sa fenêtre
Regarde ses sujets s’affairer
Pour l'anniversaire de

Les vagues éclatent le paysage sonore de la Bretagne fatiguée. Elles se fracassent contre les galets de l'anse, elles défilent en lignes brèves et parallèles ; frontières d'ombres où le soleil s'arrête.

Je lève le front pour observer la lente

Ont-il une origine que ne l’on connaît pas ?
Sont-ils des malheureux, dont passés à trépas ?
Flottant haut dans les cieux d’une grâce égale à un ange,
Ils regardent notre monde, corrompu et étrange.

Peut-être que la pluie révèle

Il observait le soleil levant
Avec tant d’amertume
A chaque nouveau pas,
Il pensait à lui.

Une goutte d’eau pour remplir
Le vase, déjà brisé
Et pourtant combien de larmes
Avaient été versées.

L’ouragan terminé,
A chaque nouveau pas,
Il

La vie est remplie de beauté
Mais se cachent des cruautés,
Cessez de lutter contre la peur
Partez avec un sac à dos
Parcourir contre le froid, le chaud.

Nombreux nous sommes ; communiquez
Tous pays a sa culture
Découvrez

Une tour de béton s'élève au centre de la ville
A l'image de mon cœur, fermée, hermétique
Comme d'autres, coulée dans un moule dès la naissance
Puis déformée par la pluie et le silence
Les milliers de gens qui passent

Je suis perdue !

En rentrant chez moi je croise une poupée
Qui est allongée sur le dos,
Elle est blonde et porte des talons noirs
Et une robe bordeaux
A-t-elle une belle maison
Que sa propriétaire lui a achetée